Youga-Na (Mali)
Youga Piri (Mali)
La petite grimpette pour arriver au village, la veille au soir, en valait la peine ! Ce matin, au réveil, depuis notre chambre avec vue, on redécouvre le paysage fabuleux qu’on a traversé la veille.
Rien que pour ces nuits sur les toits, sous les étoiles qui scintillent, sans aucune pollution lumineuse, ça donne envie de repartir …
Pays dogon (Mali)
Objectif de la rando de la journée : le village de Youga-Piri. Particularité : il n’est pas situé dans la falaise principale, mais dans une falaise secondaire qui se dresse au milieu de la savane à quelques kilomètres de la falaise de Bandiagara. Pour y accéder, il faut donc redescendre dans la plaine, traverser la savane, et escalader la deuxième falaise.
Mais pas de souci, demain nous aurons à refaire un cheminement identique dans l’autre sens pour rejoindre la dernière étape de notre trek !
Kaoli (Mali)
Comme on l’évoquait récemment, en ce début novembre, le puits du village est déjà tari, et pourtant la saison des pluies qui le remplira de nouveau n’arrivera qu’en juin. Il faut donc, dès l’aube, aller chercher de l’eau dans les retenues qui ont été construites sur le plateau. Et au fur et à mesure que la saison avance, ces retenues vont à leur tour se tarir les unes après les autres, ce qui obligera les habitants à parcourir des distances de plus en plus longues pour s’approvisionner.
Kaoli (Mali)
Un nouveau campement nous attend dans ce village. Protégée par les cases dont les toits servent pour certains de greniers, pour d’autres de dortoir, la cour offre un espace reposant où nous pouvons jouer, discuter et nous détendre en attendant notre tour à la douche.
J’ai dit la douche ? Plus exactement notre demi-seau d’eau réglementaire, ce qui est déjà un grand luxe quand on voit les difficultés d’approvisionnement de ces villages.
Kaoli (Mali)
Le puits principal du village est situé sur la grande place centrale. Malheureusement, à cette époque, il est déjà tari, et plus la saison avance, plus les femmes et les enfants doivent aller loin pour assurer l’approvisionnement en eau, jusqu’à la prochaine saison des pluies. Une petite délégation est d’ailleurs venue nous rendre visite à notre campement, pour nous demander de bien vouloir donner notre obole au projet de creusement d’un nouveau puits à proximité du village.
Yendouma Atô (Mali)
Alaye Kene Atô a commencé à dessiner vers l’âge de vingt ans, après avoir perdu la main gauche dans un accident. Il dessine au crayon feutre des scènes très colorées où les traditions dogon ont une grande part.
Vous pouvez voir quelques uns de ses dessins sur cette page.
