

Mopti, souvent appelée la Venise du Mali, est en grande partie entourée d’eau. La route qui y mène depuis l’aéroport de Sévaré se termine en digue, au milieu d’un tapis de vert et d’eau.
Dès notre arrivée, après une petite pause à la base de l’agence locale, nous partons directement vers le fleuve pour embarquer sur une pinasse en direction de Djenné.


Et voilà, pour terminer cette très longue série d’images du jour (commencée le 5 novembre dernier !) sur les grands parcs de l’ouest des USA, une collection de plaques que nous avons photographiées au cours de notre voyage. Ce qui est surprenant, c’est que nous avons rencontré des voitures de presque tous les états alors que nous n’avons circulé que dans quatre d’entre eux !
Et d’ailleurs, tiens, si on jouait un peu avec cette mosaïque?
– question 1 : sur les 48 plaques de la photo, il y a deux intruses. Lesquelles ?
– question 2 : 48 plaques moins 2 intruses = 46. Il manque donc 4 états. Lesquels ?
Merci de ne pas donner vos réponses dans le commentaire ci dessous pour ménager le suspense, mais par mail à jeuplaques@vado.fr . Il y aura peut-être des surprises pour les plus rapides …
Pour voir l’image en taille réelle, cliquez sur ce lien

Encore une bizarrerie états-unienne : là bas, on peut adopter une route nationale, c’est à dire en fait prendre en charge bénévolement le ramassage des déchets sur une section de la route. En contrepartie, on a son nom affiché sur des panneaux comme celui-ci au bord de la route, ce qui fournit une publicité gratuite et bien en vue. En général, ce sont des associations, des entreprises, des clubs, des congrégations religieuses, voire des familles qui s’engagent dans ce programme. Là, je n’ai pas réussi à savoir qui sont Jay et Frances Banta.
Par contre je sais qu’une grosse polémique a éclaté lorsque, il y a quelques années, le Ku Klux Klan a adopté une portion de route nationale dans le Missouri, et le parti nazi américain une autre dans l’Orégon et que leurs panneaux, payés par le contribuable, ont eu une durée de vie très limitée …

A Bicknell, dans le comté de Wayne, le shériff attend calmement le client, garé au bord de la route à la sortie du village. Instinctivement, tout le monde lève le pied et jette un oeil au compteur.
Mais il parait vraiment calme, ce shériff …. Aurait-il abusé de la boisson lors de son dernier repas, dans cet état mormon où l’alcool est hors la loi? Eh bien non ! Regardez de plus près …(cliquez sur la vignette pour l’agrandir) 

Promis, c’est la dernière étape gastronomique de ce périple états-unien…
Les chambres à l’Austin’s Chuckwagon Lodge de Torrey étaient annoncées petit déjeuner compris. En fait de petit déjeuner, on avait un compte ouvert à la petite boulangerie-épicerie voisine, fort sympathique au demeurant, mais où le choix était limité malgré l’heure matinale. D’aucuns se sont donc rabattus sur ces doughnuts colorés et décorés comme des sapins de Noël.

Il est presque 7 heures, le soleil devrait déjà éclairer largement toutes ces colonnes ; hélas il continue à se cacher derrière les nuages. Raté pour le lever de soleil, mais nous avons prévu de passer une bonne partie de la journée à Bryce, nous devrions pouvoir vous présenter dans les jours à venir des images plus colorées …. et peut-être même de nouveaux panoramiques grand format !

Le lendemain matin, nous sommes à pied d’oeuvre bien avant l’aube dans l’espoir de découvrir Bryce sous les éclairages du soleil levant. Malheureusement, le ciel est resté couvert toute la nuit, et si nous pouvons nous extasier sur cette incroyable excentricité géologique qu’est Bryce Canyon, les couleurs restent ternes et éteintes …

Vous pouvez découvrir cette photo dans sa taille d’origine (c’est un panoramique constitué par l’assemblage de 6 photos de 8 Mégapixels chacune ; elle mesure 10171 x 3337 pixels) sur cette page.

A l’entrée est du parc de Zion, on découvre au bord de la route Checkerboard Mesa, le « plateau échiquier ». Les lignes horizontales ont été formées par les différentes couches de sable accumulées par les vents pour former une dune, transformée ensuite en grès sous l’effet de la pression, de la calcite et des oxydes de fer. Quant aux lignes verticales, moins courantes, elles correspondent à des fissures provenant des différentes contraintes subies par la roche, notamment les variations de température et d’humidité.
Il est rare de rencontrer sur le même massif un tel quadrillage !

Au bout de la piste, le canyon devient tellement étroit que le chemin disparait et qu’on n’a pas d’autre choix que de marcher dans le lit de la Virgin River. C’est une randonnée qui n’est pas sans risque car, en cas d’orage en amont, le niveau de l’eau peut s’élever brusquement de plusieurs mètres. Comme d’habitude dans les parcs, de très nombreux panneaux sont là pour en avertir les visiteurs … et dégager la responsabilité du parc !

La fin du voyage approche … Mais sur la route de retour vers Salt Lake City, il nous reste encore quelques très beaux sites à visiter. Ce soir là, nous arrivons donc à Zion, parc dont l’intérêt principal est le très profond canyon de la Virgin River, qui a creusé son chemin sur plusieurs centaines de mètres de profondeur dans les grès roses et gris.

Malgré une température proche des 40°C, le retour vers la voiture fut assez rapide : le ciel se faisait de plus en plus menaçant, et nous n’avions pas vraiment envie de nous retrouver sous l’orage qui approchait. Il faut dire aussi qu’on s’était bien allégés des nombreuses bouteilles d’eau dont nous avions truffé nos sacs : les recommandations insistaient sur la nécessité d’emporter environ un gallon par personne, soit 231 pouces cubes, ce qui fait 8 pintes, ou encore 128 onces liquides.
Mais attention ! Il s’agit là d’un gallon US, car le gallon impérial, lui, comme chacun sait, vaut 160 onces liquides impériales, soit 277 pouces cubes, puisqu’il représente le volume de 10 livres d’eau distillée, pesées à la pression de 30 pouces de mercure et à une température de 62°F ! Et encore, je me demande si ça ne change pas en fonction du fuseau horaire …
En fait, un gallon fait près de quatre litres, et le conseil était judicieux car nous avons bu plus de 12 litres dans cette randonnée !

Quand on se déplace sur ces courbes, on finit par perdre le sens de la gravité, et ne plus savoir trop où est le haut et où est le bas …
L’avantage aussi de la limitation à 20 permis par jour, c’est qu’on a vraiment l’impression d’avoir été invités, avec quelques privilégiés, à la visite privée d’une exposition originale! Cela permet aussi de faire, au choix, des photos avec ou sans personnages, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas dans les autres parcs.